Le monde était plus beau avant Quand je jouais aux jeux d’enfant Le monde était plus grand aussi Quand, petit je le regardais assis Les mains crottées par la boue Et le froid brûlant mes joues Le monde semblait plus joyeux Et le ciel me paraissait plus bleu Vu de la cour de ma petite école Que je regrette comme le temps qui s’envole. Le monde de l’enfance ne dure qu’un temps Et la cruauté de la vie l’éparpille comme le vent Aujourd’hui tout me parait bien pâle Et il me semble n’entendre de partout que des râles.