O souvent, j'aimerai être comme l'oiseau fabuleux Couvrant de mes longues ailes argentées Les vertes vallées et ces belles contrées. O souvent j'aimerai être l'oiseau qui fend le ciel bleu
Montant en murmure très haut dans les airs Comme le ferait un voilier sur l'écume des flots Arrachant son orgueil de la rage des eaux En brisant comme la lame la dureté de la mer
Puis, las des hauteurs vertigineuses et du râle du vent Je plongerai en piqué en une longue chute maritime Vers l'océan magnifique pour frôler en frisson les haubans
Des beaux trois-mâts, heureux de regagner la terre Après avoir vécu de longs et durs mois solitaires. Puis quittant la cohorte je regagnerai mes confins intimes.