De leurs poitrines et de leurs yeux crevés Par les corbeaux ; dégueulent la lave sanglante des enfers Tandis que se déverse la puanteur millénaire En dehors des corps suppliciés par des cordes élevés
L’exécution et le décès criminel n’est donc pas la fin De toutes les misérables et violentes choses De ce monde, et l’infinité de la mort morose S’arrange parfois avec l’esprit du malin
Pour faire payer aux vivants L’arrogance de leurs regards indifférents Envers ceux de leur race qui par leur volonté pourrissent
Sur le gibet noir et sanguinolent des punis Où les corps meurtris aux visages abrutis De douleur ; finissent de vomir leur trop plein de haine.