Notre rencontre se fit sous le soleil de Tlemcen Dans un jardin ombragé au parfum de jasmin, Où des oiseaux malicieux me chantaient son nom : Narimène. Elle impassible baignait la peau dorée de sa main
Sous la surface tranquille de l'eau d'un bassin. La belle aux cheveux et aux yeux couleurs d'ébène, Repoussait doucement les eaux troubles en vagues sereines Vers la margelle de pierre, comme si elle faisait un câlin.
Longtemps, j'hésitais à aborder cette jolie femme, Dont le soleil d'Alger reflétait la beauté et ses flammes Et le mystère sacré des splendeurs algériennes.
Et je lui rendais timidement son charmant sourire, En rêvant de devenir l'instrument de ses lèvres, Les soirs où l'amour pour elle m'invitait à mourir.