Douce mélodie des Noëls des temps anciens, Suspend tes notes séraphines près de mon âme, Et réchauffe plus que ne feraient les flammes Mon cœur qui s'épanche, resté amarré en un monde îlien.
Douces musiques angéliques des Noëls du passé, De ma chère et lointaine enfance mes souvenirs ; Remontent en vagues chagrines pour attendrir L'adulte devenu qui replonge dans la ronde effrénée ;
Où bondissent de pâles et tendres bambins, Se levant à moitié endormis dans les cris joyeux ; Au jour béni de Noël et du frileux matin.
Alors, le temps suspendu aux gais carillons Me ramène dans le bonheur des glorieux réveillons ; Et des larmes d'or coulent sur mon visage spectral en feu.