Mon beau chat au pelage de nuit Serre toi tout près de moi Et laisse mon regard plonger Dans les vastes halos ambrés De tes beaux éclipsés Par deux lunes noires opaques.
Mon beau chat au manteau d’obscurité Tu fermes tes grands yeux diaboliques Visiblement épuisé de tes journées de sommeil Et le ronronnement mécanique Se met en route sous ma main caressante.
Mon beau chat à la douce tunique de velours Tu t’endors tranquille dans le creux de mes bras Et tes grands yeux faits de braises S’éveillent parfois lourds d’une fatigue constante Pour voler le feu de la bûche crépitante Qui brûle dans l’âtre de la cheminée.