Pays de brume et de brouillard, Qui se lèvent comme des spectres, Au dessus des cours d’eau et des pâturages, Pays humide aux matins glacés, Au silence paisible, Au silence de mort, Voilà que perce le soleil des timides, A travers vos voiles d’araignées, Où perle les gouttes de rosée, Sur les toiles déposées comme du linge à sécher, Par de minuscules et habiles tisserandes.