J’entends le coucou gris sous le vert feuillage Qui pousse son chant paisible comme une amicale salutation Le voici donc revenu de la lointaine Afrique, de sa longue m Ce vil pique assiette hôte des bois et des bocages
L’air est frais et rempli du doux parfum Des sous-bois tandis qu’au sol meurent des feuilles couleur Et voilà que soudain le sentier débouche sur une souille Qui fait aux heures calmes la joie des bêtes rousses et des
L’air est doux et humide au cœur de la foret Où se cachent mille et un petits secrets Sous d’élégantes fougères et dans de vieux arbres morts
L’air est doux, l’air est frais O Dieu! faites que vive éternellement la forêt Où le temps se suspend et fait oublier la misère des hommes.