A l’arrière des voitures de deuil Drapées de somptueux tissus noirs Marche la famille écrasée par le désespoir Le vent froid siffle tandis que la pluie sur le convoi se re
Alors, près du trou affreux et béant L’on décharge le véhicule de l’ignoble cercueil Sous l’ombre impassible de vieux arbres qui s’effeuillent Dans le rouge horizon d’un soleil couchant
Puis, le vieux prêtre chasublé d’une robe noire Récite comme à la messe la dernière prière Qui n’arrive pas à consoler ni même à distraire
La petite troupe par la mort rassemblée Pour un dernier adieu au défunt et à sa mémoire Qui disparaissent en silence sous la terre avec le lever du