O laisse moi souffrir et me déverser Dans le lac abyssal de tes yeux alpins, Où le soleil se reflète au lever du jour sibyllin Dans la chaleur que Phaéton se plait à verser.
O laisse moi m'égarer, pris de chagrin Dans les verdoyantes vallées encaissées, Où j'aime me savoir martyr et délaissé, Dans les limbes de ton corps abyssin.
O comme j'aime m'oublier en ces forêts ; Où j'hume la sève amère des regrets Et où je perds la notion du temps et des heures
A marcher sur les astrals versants De tes côtes aux arêtes abruptes ; Charmant Paysage au souffle court où j'ai élu demeure.