Violons des adieux aux mornes refrains Qui laissez vos sons qui attristent Se poser sur nos âmes biens tristes Vous qui pesez lourdement sur nos espoirs défunts
Vous assassinez nos rêves de mortels Gardés précieusement dans le donjon de nos vingt ans En faisant monter vos notes séraphines mélancoliquement Comme des chants de religieuses qui marchent solennelles
Vers les noirs cimetières aux funestes tombeaux Où la rumeur chagrine de votre musique frissonne A travers les épais brouillards d’automne
Violons des adieux aux mornes refrains Quand le vent froid hurle dans mes yeux enflammés J’entends dans les ténèbres le galop de la mort affamée.