Ce voile de larmes s’est-il déchiré? As-tu enfin trouvé la paix des braves? Dans la solitude du tombeau au ton grave Où les âmes encore sanglantes semblent délirer
Es-tu libéré de ce monde rejeté? De ces fantômes sauvages et blessants De ces mains malades sur les routes surgissant Du néant et de la misère de la vie regrettée
As-tu cessé d’écouter le bruit du vent? Respires-tu enfin calmement libéré de l’étouffement De ta vie frénétique pris dans l’envoûtement
D’un poète qui illumina et transforma ta vie? Et que tu suivais comme un somnambule la nuit Es-tu libéré des paroles obsédantes d’Artaud.