Il souffle fort en direction de son frère Menaçant son palais et ses frontières Au nord de sa caverne de la Thrace guerrière
Zéphyr le doux pousse son avantage Et écarte l'amoncellement lourd de nuages Et repousse en riant les neiges et les orages.
Aquilon le violent accepte le combat Et relance d'un rire tonitruant son frère et les débats Et souffle et souffle plus fort encore les vents vers le bas
S'amusant, s'agaçant des caprices de son frère Malgré la lutte amicale joviale et fière Qui fera à leur goût tomber sur la terre
La pluie ou la grêle et le temps de l'hiver frileux Ou le temps chaud et ensoleillé de l'été si joyeux Sur la tête des humains soumis aux désirs des Dieux.