Je souhaiterais tant qu'il ne reste de moi Que ce que j'ai donné, que ce qui est en toi. Quand je serai parti, ne t'interroge pas, Simplement, souviens-toi, je serai toujours là.
Ce que je t'aurai pris, tu le retrouveras Dans ton coeur, dans ta tête, enfoui au fond de toi. Le mal que je t'ai fait, ne le pardonne pas, Ne le partage pas, mais ne me le rends pas.
Je suis si seul ce soir, je suis loin, je t'écris. Et ainsi le courrier du ciel nous réunit Sans que je sache si c'est le temps ou l'espace
Qui raprochent ceux qu'ils ont un jour séparés. Tu n'es pas là, ou tu y es, rien ne s'efface. Tais-toi, ne réponds pas : je t'aime, tu le sais.