Douce nuit d’une fin d’été Où lentement dans la cité Errant de venelles en ruelles, Je cherche en moi l’éternel.
Tantôt une fenêtre entr’ouverte Et c’est Mozart qui disserte. Tantôt derrière la tenture bleutée L’insomniaque à son écran accroché.
Des jeunes au coin d’une rue Refont le monde sans retenue. Un porche jouant d’ombre et de lumière Abrite les amants de la dernière heure.
Moi, toujours hagard et déambulant, J’approche subrepticement l’étang Qui d’arbre en réverbère Joue cache-cache avec les ténèbres.
Le silence de la ville endormie Révèle de la nature ses mille esprits. Je m’enfonce toujours plus loin dans la nuit Les yeux au ciel en quête de paradis.
Et enfin dans un coin de nuit noire, Porteuse de tant d’espoirs, Ronde, lumineuse et sans coup férir La lune m’offre ton sourire.