L’argent ne fait pas le bonheur, Mais il y contribue largement. Alors, tu ne ménages pas ton cœur Pour en posséder énormément. Et toujours, toujours tu cours.
Trouver un travail est une sinécure, D’autant qu’il en faut deux dans un ménage Pour que bien être il te procure Et de tes avoirs en faire étalage. Et toujours, toujours tu cours.
Sans cesse tu veux une maison plus grande, Plus belle, plus ceci ou plus cela. Alors de jour en jour tu te transcendes, Pour afficher au monde tes apparats. Et toujours, toujours tu cours.
En vacances tu devrais te poser, Pourtant des heures durant dans les transports Tu t’enfermes sur les routes ou aéroports bondés. La foule, l’attente, le stress, sont ton décor. Et toujours, toujours tu cours.
Une vie sans loisirs n’a pour toi pas de sens, Dans les parcs en tout genre tu es prêt à t’entasser. Rien n’est trop cher pour goûter au plaisir des sens. Et sans cesse, ton portefeuille s’en trouve délesté Et toujours, toujours tu cours.
Ma main a effleuré la sienne, et depuis cet instant, Son sourire est mon loisir, Ses bras sont mon île de repos, Son cœur est mon refuge, Son offrande est ma vitrine, Son amour est ma richesse. Et toujours, toujours je m’y pose.