Je t'attends à l'aurore Avec ta crinière blonde de sauvageonne Sous ce ciel d'or Qui repose sur ta nuque nue Faut-il crier Ton nom, ton prénom, ton surnom À pleins poumons dans la nuit infinie Pour créer cent mille poésies? Faut-il pleurer Ta voix, ton sourire, ton visage Qui sur le rivage Resteront gravés sur la grève?
Chante chante les vagues De la mer toute la nuit des Léonides Regarde regarde mes yeux grand ouverts Qui t'adressent cent mille prières Faut-il croire Que ma mémoire est amarrée à la marée Et que mes souvenirs reviennent toujours Comme un navire à son port? Faut-il savoir Que mon coeur dans le silence brisé Murmure à voix basse cette poésie D'amour qui perdure encore et toujours?
Tu te rappelles De cette étoile filante du onze août Que je t'ai offerte en gage d'amitié Un soir de rendez-vous près du lac Témiscouata? Tu te rappelles de tous ces baisers arrachés À l'amour des paradis retrouvés Une nuit dans les Caraïbes près de toi? Je t'attends à l'aurore Avec ta crinière blonde de sauvageonne Sous ce ciel d'or Qui repose sur ta nuque nue