L’âme Si longtemps restée muette Silencieuse et tapie au creux de notre être L’âme En prières, les mains jointes Dans notre corps plissé et gelé Aux membres ankylosés et raides L’âme Pousse un dernier cri d’agonie et de détresse « Pourquoi m’oubliez-vous mes humains? »
Sous les méandres de la raison et les scories de la pensée Somnolent dans notre ténébreux moi glacial Quelques tisons pour réchauffer notre cœur Quelques braises pour embraser tout notre être L’âme Notre sœur moribonde réclame sa pitance LA VIE!