L’orage frappe vite Noie pâquerettes et marguerites Inonde prairies et récoltes Dévaste et engloutit mon village
Le vent souffle fort Arrache toits et enseignes Déracine les arbres Balaie et nettoie tout sur son passage
La mort frappe dur Étrangle et étouffe le nourrisson Terrasse le vieillard Fauche et assassine pêle-mêle jeunes et vieux
De ma fenêtre impuissant J’observe et épie la désolation Je constate et jauge la dévastation Je médite et réfléchis sur la signification De toutes ces catastrophes et tragédies Hélas ! il n’y a que des questions et non des réponses.