À la veille du premier mai Je cherche en vain Une tige de muguet ...pour te l’offrir Avec un grand sourire coquin à te faire rougir Comme une fleur d’hibiscus Mais dans ma lointaine Presqu’Amérique Où plaques de neige et froidure Tapissent encore la cour de ma demeure Et torturent mes narines Où perce-neige et crocus Peinent à s’ouvrir et à fleurir Où narcisses et jonquilles Pestent contre le gel et le froid J’ai déniché par hasard Après tant d’efforts et de patience Cette seule et unique fleur. Le voici Ce plant d’iris Perdu et solitaire Trouvé entre plusieurs talles de jonquilles Et de violettes. Je te l’offre de tout cœur Avec beaucoup de tendresse et d’amour Et sache bien que cet iris Te ressemble comme une sœur jumelle Par sa grâce et sa beauté Toi ma solitaire Toi mon unique espérance Toi mon ultime consolation !