L’ombre est d’or Et dorment mes deux petites filles Le jour est disparu avec de la poussière Dans les narines Jette aux poubelles tes mil sottises De la trop vieille herbe séchée Car l’amour n’est point morte…
N’ai-je point touché ton sein droit De mes doigts de fée? N’ai-je point pointé mon regard hagard Sur tes flancs gonflés? Une plaie grande ouverte Ton sang coule lentement goutte à goutte Juste à mes pieds...
Nus Nous étions étendus Dans la rosée du petit matin Sur un tapis de thym et romarin Entrelacés Nous dormions ensemble heureux Parfaitement heureux dans la lumière du jour naissant...