Mais qui donc peut fredonner Un si vieil air dans la maisonnée? Pas possible! C’est ma petite-fille Florence Qui chantonne l’ancienne romance « C’était Anne de Bretagne, Duchesse en sabots, (bis) Revenant de ses domaines, En sabots, mirlitontaine… Ah! Ah! Ah! Vivent les sabots de bois!”
Mais qui donc peut se rappeler Du si vieil air dans la maisonnée? J’entends la voix de ma grand-mère Elle turlutait naguère Ce si vieil air En temps de guerre Non, je ne rêve pourtant point C’est bien le même refrain Que chante aujourd’hui ma petite-fille Florence De sa voix claire et battant la cadence « Voilà qu’aux portes de Rennes, Avec ses sabots, (bis) Trouva trois capitaines, En sabots, mirlitontaine… Ah! Ah! Ah! Vivent les sabots de bois!”
Mais qui donc peut t’apprendre Cette si vieille chanson? Est-ce tonton Gaston? C’est si bon de t’entendre! Florence faisant fi de mes mil questions Entame un autre couplet de la chanson « Ils saluent leur souveraine, Avec des sabots, (bis) Lui donnent un pied de verveine… En sabots, mirlitontaine… Ah! Ah! Ah! Vivent les sabots de bois!”
(À Anne Brunelle, non pas duchesse de Bretagne, mais duchesse de Durham en Grande-Bretagne!)