Sur le pont de la houle, une mouette s’est posée, Et s’affaire à lisser, ses plumes de voyage. De ses yeux, elle scrute affolée, le visage, Des voiles qui faseyent, de rides amusées.
La nef creuse son sillon dans le flot de larmes, Et se couvre d’un rideau d’écume neigeuse. Roulée d’un bord à l’autre, et lassée, la joueuse, Se couche et de ses ailes se désarme.
La brume se lève et la corne de bruire, Sur la mer apaisée, les passions d’aboutir, La fièvre tombe, et la tête s’affaisse.
La bête s’efface, et du glas qui la laisse, Un cri muet livre les atours, d’étourdir L’âme égarée, sans lieu pour amerrir.