Dans une calme forêt verdoyante, un bruissement d’ailes se Mit à frémir.
Près d’une source jaillissante, une rose à peine éveillée Parlait aux abeilles. Croisement de ruisseaux, les trois fées d'Ostara Chuchotaient, montrant de leurs doigts fins le Renouveau des cycles.
La Lune presque pleine leur souriait dans ce matin de Phoenix. Quelles oraisons solaires dans ce jardin enchanté !
Une fée me prenait la main et m’emportait au croisement de Lumière.
Tout s’agitait et la rosée printanière semblait M’envelopper, telle un manteau de soie.
Nous étions une, nous étions trois, nous étions jeunes, Nous étions plus anciennes que les arbres.
Le saule me chuchotait une litanie jouvencine, le hêtre M’enseignait les fleurs de la passion des pierres, le chêne M’absorbait dans son Sabbat émeraude.
Nos ailes nous portaient au delà des espérances, la douceur De la vie et des jaunes pâquerettes nous montraient le Chemin.