Et l’horloge égrène les minutes du temps, Alors que ton esprit se meut dans le néant, Les membres à jamais gourds, le cerveau pétrifié, Jour après jour tu oublies la réalité.
Et l’horloge égrène les minutes du temps, Qui te ramènent aux souvenirs d’antan. La mémoire en jachère tu oublies ton nom, La descente aux enfers passe par la régression.
Et l’horloge égrène les minutes du temps, Plongeant le visiteur dans l’abattement. Spectateur impuissant de ta longue agonie, Qui te conduit rapidement vers la folie.
Et l’horloge égrène les minutes du temps. Quand le Tic chasse ton esprit dans le vent, Le Tac accable la raison de tes enfants, Et le Toc égrène les minutes du temps.