A l’abri des regards sinistres J’étais convoqué par ton premier ministre Ce sourire radieux qu’accompagne Le rire qui jouait impeccablement le cistre Et en chevalier de l’ordre des amoureux illustre Je ne peux guerre décliner l’honneur d’être invité Par votre altesse, somptueuse majesté. Oh ! Cléopâtre du nord Je serais a toi jusqu'à l’aurore Et qu’importe si le lendemain Je serais pour tes fauves un festin Mais la nuit ne fait que commencer Nuit orientale digne d’un conte de fée Zénobie, je suis Odenath meurtrit Que la flamme de son âme S’embarque sur un poème Monture d’Aladin tapissée Pour joindre ton royaume feutré Et contournant des tabous infâmes Je frôle avec mon tapis tapissé Tes lignes, tes collines Surpris par mon intense désir Hélas ! Je suis démasqué Oh !céleste beauté Je veux être juste regardé Moi humble chevalier Je n’ai comme présent Que mon tapis tapissé Et mon âme flamme A l’autel d’amour Joyeusement écorché J’ai parcourus des myriades d’années Pour revenir a toi et te contempler Douce Cléopâtre, Zénobie, Ariane ailée Je suis la rédemption de Zeus Pour ce qu’il a fait a Sémélé. Me voila sous ta jalousie Humblement prosterné Acceptes-tu ma flamme déclarée Pour renaître ce soir dans tes bras Aussi pur qu’un nouveau née .