Enveloppé par les bras d’une nuit étoilée, Elles m’enlacent tendrement, doucement, Tels des draps si doux au toucher, satinés. Elle était si douce, la belle nuit étoilée D’autant plus douce que le matelas, Trop calleux a mon gout et je ne suis guère Confortablement allongé Mais que voulez vous, chers amis ! Mon regard, insatiable est intrigué Par une autre présence autrement différenciée Je m’extirpe des ses bras qui m’ont tant envoutés Pour mieux embrasser le divin spectacle D’une mer arrogante, agitée. Et voila, cher amis ! Bouillonne en moi Le désir de voir qui des deux charmeuses Va l’emporter ? Serait-ce la douce nuit, rayonnante, étoilée ? Ou l’arrogante danseuse de flamenco, Qui agite frénétiquement, Sous mon regard ébahit et fasciné Une belle jupe tournoyante, superbement plissée Brodée d’un blanc qu’elle ondule en toute dextérité Et moi, pervers, je veux savoir Qui sera ce soir la reine détrônée ? Juge anxieux, je ne peux guère trancher Oh ! Chers amis je suis incapable de trancher Sans vous je ne puis savoir : Qui dois-je féliciter ? Qui dois – je consoler ?