Oh beauté frivole J’impute à l’univers ton envol Jaloux de tes fins traits Il s’y voyait laid Il craignait ta douce voix Car elle détournait les étoiles de leur voie Tes yeux, orbites exquis Troublaient la sombre nuit Ces perles à l’éclat éternel Faisaient de ton portrait, une sublime aquarelle Lorsqu’un téméraire s’y plongeait Il se perdait dans l’allégresse d’un songe d’été Ton rire timide Ravivait une âme livide Je t’avais conquis avec une lettre La fin de mon mal être Lorsque tu y répondis Mon cœur fleurit Cette lettre je la tiens entre mes mains Je veux la lire, je veux te dire Je t’aimerai jusqu’à la fin