À vous toutes qui m’avez connu Qu’une seule rive a votre regard retenu Et que les flots ont toujours bercé En échange de simples baisés
Vous me forcez à vous le dire La plupart de mes désirs Jamais n’ont été exhaussés Et que cela j’en suis sûr Jamais vous ne remarquerez La profondeur de mes blessures
C’est la larme dans l’œil égaré Qui toujours a su provoquer Une fausse complicité Qui vous a faussement comblé
Je vous le dis maintenant Que ce n’était là rien d’important Mais c’est plutôt la goutte de sang Qui de mon visage coulait lentement Qui aurait du être source de tourments
C’est seulement en vous penchant Sur l’ombre de mon tombeau Qu’enfin vous comprendrez méchamment Que je vous aimais trop.