J’ai vu dans vos yeux verts, de si beaux paysages Que j’ai peine à penser qu’ils puissent exister Et j’y ai lu aussi de si fervents messages D’amour que je voudrais qu’ils soient écrits pour moi.
Qui donc vous a menée en de si grands voyages Et puis vous a laissée aussi triste ? Pourquoi Celui que vous aimiez a-t-il dû vous quitter ?
Je veux revoir le rire éclairer ton visage, Je veux, à tout jamais, ma brune belle et sage, De tes yeux éplorés effacer les images Qui t’ont rendue amère et t’empêchent d’aimer.
Viens, suis moi, nous partons vers d’aussi purs rivages Que ceux que tu connus autrefois, et je veux Que sous un ciel tranquille et vierge de nuages, Sous le soleil nouveau que je vais allumer,