Mon âme, ô ciel, est tout ce que je possède. Dans un siècle éclair, ou dans l'éclair d'un jour, Sur terre, j'aurai passé mon humble séjour ; À la mort, ô ciel, sans remords je la cède.
Nous sommes là, le trépas rôde tout autour. Tout un chacun à sa manière procède, Hante, de la vie, les noirs détours et décède. Puis, délice ou supplice. Ô terrible retour !
Ô Dieu, pitié de mon coeur et sa faiblesse ! Quelque part, ô ciel, y trône quelque noblesse. Ô juge des bas juges, Dieu des bas dieux !
Créateur des bas créateurs et créatrices ! Tu es le clément, le miséricordieux, Poseur de tout être dans les sombres matrices !