Nous comprenons l’essence des mots Nous comprenons l’aisance des maux Nous vivons dans un monde pervers Où l’air frais et l’eau de pluie sont amers.
Nous comprenons que les mots sont puissants Nous comprenons que les maux sont emmerdants Ce sont des mauvais leaders qui dirigent l’univers Qui reste en branle, en feu, en été comme en hiver.
Comment allons-nous changer les choses si moroses Et si biscornues? Pourrons-nous utiliser les belles roses Pour changer notre situation précaire et dangereuse?
Nous comprenons bien le dilemme qui est en face de nous L’apparence est enflée, difforme, fourbe, fausse et trompeuse Seul un miracle de Dieu peut nous sauver de ces filous fous.