Je me trouve perdu et ivre Au sommet des montagnes de livres. Je lisais Carl Brouard et Corneille Et tout près de moi des bouteilles Et des verres presque vides ... Nombreux amis y sont venus, mais ils ont vitement pris le vi
Noyé dans des lectures orgiaques et approfondies, J’apercevais passer devant moi des films sur ma vie. Suis-je intelligent ou curieux, Ou le nymphe oublié au creux Des pages crucifiées sur la place publique? Je me trouve perdu et cyclothymique.
Les écrivains sont vivants dans les bibliothèques, Ils voient et ne parlent pas ; ils circulent comme des spect Qui ont perdu le goût et la matière des êtres. Bien souvent, j’ai peur de me laisser disparaitre Entre les piliers qui ne parlent pas, Mais qui s’expriment aisément et sans tracas. Je me trouve perdu dans des forêts de livres, Devant une pléthore d’illustres connaissances. Au sein du grand sanctuaire où dorment l’air et le silence, Je me trouve somnolent et ivre.