Mes amis et amies, les poèmes les plus beaux De mots doux sont étonnamment nouveaux Mon dire n’est pas pour turlupiner ni Alfred de Musset Ni Alphonse de Lamartine, ni Senghor, ni Victor Hugo Ni Catulle, ni Plaute, ni Diop, ni Madame de la Fayette Ils ont fait leurs siècles et leur temps C’est une autre saison, un autre printemps Eternel pour les nouveaux poètes Qui utilisent leurs stylos comme des fouets.
On comprend que certains poèmes Sont pareils aux bons et délicieux vins D’accord, la beauté et la verdure des sapins Sont perpétuelles et naturelles. Le vent sème Parfois d’ouest en est ou du sud au nord L’air tiède, chaud, frais et froid, sans remords Les jeunes poètes sont aussi géniaux que les vieux Que le monde entier vénère avec le cœur envieux.