Mamie, mon âme Mamour, ma belle femme C’est comme si tu es morte Tant que la peine est forte Et atroce depuis ton départ Depuis ton silence bref et odieux Je visite des sales bars Où des vers et boissons orageux Rongent davantage mon cœur Mon foie, ma joie et mon bonheur.
Je t’appelle et tu ne me réponds Maintenant, je suis sur le pont Je me sens confus et étourdi Je me vois déjà au fond du puits Saoulé et déçu, un gros verre à la main Dans ma tète, il n’y aura pas un demain Le vent printanier a essayé de m’emporter Je suis en pleurs. Je suis un homme désespéré Cependant je suis hanté par l’idée que tu reviendras Bercer une dernière fois dans mes bras Mamie, mon âme Mamour, ma belle femme Je t’attends dans la cour, sur la croix Tu es mon cœur, mon bonheur et ma joie.