Mon papa était plus qu’un père, Il était plus qu’un bon ami, plus qu’un frère. Pour ne pas minorer les douleurs des mères Qui nous ont portés pour plus de neuf mois, Ses sacrifices pouvaient rivaliser les poids Et les lourds fardeaux mémorables de l’émoi.
Mon père n’est plus, depuis plus d’une décennie; Jusqu'à présent, je ne veux pas le mettre au passé simple de la vie. Son sang coule dans mes veines le jour et la nuit, Quand je rie, il rie aussi. Quand je pleure, il me réconforte, Il m’encourage, il m’emporte Chaque jour vers un destin où les portes Ne sont jamais fermées; ses dévotions ne sont pas mortes.
J’ai bien expliqué, mon papa n’est pas mort, Son esprit est dans l’air, parmi les vivants et les morts. Mon papa est retourné à la chaumière, Au fonds de la poussière, dans la terre, Parmi les graviers sablonneux de l’océan Et dans le lent courant du vent.
Mon papa était pour moi plus qu’un père, Il était mon meilleur ami et le meilleur de mes frères.