Sous l’ère de COVID-19, nous n'avons pas d'autre choix ces jours-ci Il y a trop de victimes qui meurent; il faut vraiment porter un masque Quand on marche sur les boulevards dépeuplés. Pas de plaisanterie Pas de canular, pas de blagues, pas de divertissement! Pas besoin de Se demander des questions, le coronavirus est mortel comme le poison Et les oiseaux jadis joyeux chantent des hymnes funèbres sur le gazon.
Nous devons porter un masque pour nous protéger toute la journée Et des gants en latex transparent. Nous devons nous laver les mains Avec du savon pour des secondes. Nous gardons notre langue cachée Et nous devons rester à la maison. Les amis ne visitent plus les voisins Cela est ébouriffant. Même les ratons laveurs se cachent sous le pin blond Et les oiseaux en cage chantent des tristes chants folkloriques sur le gazon.
Les hôpitaux sont pleins de malades qui pleurent. Les morgues sont bourrées De cadavres dans les couloirs frigides. Les opérateurs sont surchargés de travail Une guerre majeure, une crise majeure est en cours. Le pauvre pays est divisé Le chef d’état est jugé incompétent. Il se comporte comme une vraie canaille Les gens se demandent comment il a été élu. Le coronavirus a peur des tisons Et les gens chantent des chansons commémoratives avec les paons sur le gazon.
P.S. Ce poème est dédié à Paul Laurence Dunbar et aux victimes de la COVID-19.