Le soleil se dilue dans le silence humide De la Terre endormie sur son lit de douleur, Pendant que les dragons de l’ouragan vengeur Plongent l’humanité dans un gouffre homicide. Les rêveurs, les survivants évadés dans leurs visions splend Épargnés par la main de ses monstres, S’éveillent lentement dans un autre matin d’horreur Noir de corps lacérés par la griffe du vide. L’horizon s’habille d’une grise froideur Se déchire soudain en lambeaux précurseurs De l’enfer assassin des consciences limpides.
Quand le ciel resplendit de lueurs narquoises Le monde constellé de carcasses putrides Où sont les femmes joyeuses? Les enfants heureux? Les hommes souriants qui partent travailler? Où sont les êtres avec les cœurs ouverts? Les gens volontaires, aimables, humains? Où est passé le bonheur? Où s’est cachée la joie de vivre? Y aura-t-il seulement de la terreur, De la violence et de l’injustices dans le monde?