Quand vous voir, vous entendre Devient la force blême Quand les nuits de silence Epaississent les heures Quand le noir impuissant Déchaîne les ardeurs
Je vous cherche seigneur Dans le froid de ma plaine Je cherche dans les yeux De tous ces gens hagards Le seul dont la vie Attire mon regard.
Loin de vous c’est un monde Empreint d’incertitudes De doutes et de peurs Que noie ma solitude Et j’ai, à vous le dire, Une forme de transe Qui pousse dans le noir Comme un cri de l’errance.
Quand vous prendrez ma main Ce jour qui approche Je sais que ma folie Se verra apaisée Que l’ange n’aura plus Qu’une seule destinée : Poser au ciel de lit Sa tête auréolée.