Toi ma maman, Qui m’a donné vie. Ton âme, Qui me demeure inconnue, A dérivé longtemps avant de prendre racine Dans ce monde perfide Et souvent incongru.
Les âmes comme la tienne, Errent et se débattent. Parfois dans la douleur, Elles font sienne cette terre, A l’issue d’un combat Entre forces disparates.
Tu l’as gagné maman, Au prix de combien de forfaits Et d’actes envers toi malveillants.
Fallait-il éprouver ton corps à ce point Pour sentir toute la vie qui t’anime enfin ? A chacun son chemin, A chacun ses épreuves, Le principal étant D’en sortir Vainqueur !
Ton cœur n’est pas vain, Ta vie n’est point vaine. Et pour moi il est temps De te dire combien j’aime Que tu sois et tu restes… Ma maman.