« L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime Tant que mon cœur battra, toujours il te dira… » Et même la distance qui doucement parsème Les minutes et les heures, jamais ne leurrera.
Mais vous, Sieur de Musset, savez toute la peine Et la souffrance intime qui gâche tous les instants, Prenant comme la dime, souvent aux pauvres gens, L’ultime force vive, pour le Roi ou la Reine.
Elle tenaille, déchire, entrailles, chairs et sang Gardant en point de mire, notre anéantissement. Ô Absence, douleur incandescente, ma belle,
Par quels mots te guérirai-je ? Quel chemin Ferai-je mien ? Quelle est la route pour Compostelle ? De tous tes maux, tu fais de moi, ton parchemin.