Je t’écris dans les bois, je te bois dans mes rêves, Chacun de tes « Je t’aime » est une source de trêve, Un espace octroyé, brillant de tous ses feux Qui fleurit dans l’iris du fond de tes yeux bleus.
Je t’écris dans les eaux des sirènes immenses Qui viennent tout à coup s’ébrouer sur ta panse, S’échouer sur les rives douces de ton corps Revêtu des orages, habillé de ses ors.
Douceur et volupté, c’est ce que je retiens De ces nuits éperdues et dénuées d’entretiens, Si ce n’est par les yeux et le choix des caresses
Qu’au matin, tout confus, s’époumonent et confessent Les amants d’une mer témoin de la fureur Qu’inonde ces deux êtres, qu’inonde ces deux cœurs.