Votre tête balance sous le poids de ma main, Je ne sais qui de vous ou de moi la caresse. Votre nuque alanguie se prend à la promesse D’un moment trop grisant pour attendre demain.
Vos cheveux sont précieux et si doux aux embruns, La mer, cette impatiente, elle vient et sans cesse Distille son reflux, reprend comme un réflexe Sa marche imprescriptible, ondoyante aux ors bruns.
Dans cette communion colorée par l’automne Nos pas s’ajustent et s’envolent fièrement, Plus un bruit, plus un son ne devient monotone
Tant mon être s’emplit des bulles de bonheur Formée par les secondes ruisselantes du temps, Qu’un prince seulement prodigue à tout mon cœur.