Monde d'aujourd'hui, monde du pas encor à toi le monde, bientôt détruit. ô monde, ô destructeur, ô monde, dans tes infinies gabegies. Toi qui ne manques pas à éduquer Toi qui me conduis. Toi qui conduises les faibles d'esprit, Toi le premier à recevoir, L'homme l'imprudent... Monde de tueries, mondes bizarres Monde, source où jaillit les péchés, à toi le monde, le déformateur, à toi le monde où n'habite que mon corps ; Je ne vois que mal de toi. à toi le monde que j'appelle maux Monde, détesté par le bien, Toi qui dît entrer aux péchés, Toi qui se calmes près des pécheurs, Toi le passeur du vrai Satan : Le murmure de tous vrais chrétiens. ô monde, la source réciproque : Le mal intarissable, le bien pourrissable. Monde que je ne traite de mal, Que je ne dégrade dans les moins infinis Et que j'estime dans les bons à rien : Je ne vois que malheur à ta chaise !