Poursuivons cette suite de sans confiance Ces humains aux faces pliées Car séjournant tous fâchés. Courront à ses gens de bonté douteuse Qui travaillent pour leur indépendance Dans le souci d'avoir des mains dures.
Ces gens d'ici n'ont rien de rien Coupent l'arbre pour les fruits Agissant tous comme des bêtes En abandonnant chacun son fiston, Fabrum esse quemque fortunae. Voyant leurs fils en serpenteaux, Vivant tous à l'opposé des autres Et bien se trouvent, de bon acabit.
Leurs fruits sont leurs bêtes noires, Ils ne songent qu'à ces derniers, Dans les moments de dires malheureux. Personne d'eux ne peut, Boire le calice jusqu'à la lie ; Ces gens, oui les gens d'ici, Tous fortes mais en eux fâcheuses Abandonnent leurs cœurs en un temps Que la terre les soit légère !
Leurs vieux tous vieillis Comme l'indique leurs noms à toute heure n'ont pas d'espoir, Cassent leur pipe en tout moment En déménageant à la cloche du bois Requiescat in pace.
Ces gens d'ici n'ont rien de rien S'en vont oubliant leur tout...