C'est lorsqu'on est immobile qu'on pense à l'avenir Lorsqu'on croise le malheur qu'on voit son devenir Le temps presse, l'heure se hâte, L'amour en souvenir, la joie s'épouvante.
C'est lorsqu'on est mort que le temps sert d’inutile Lorsqu'on croise le tombeau qu'embrasse un accueil L'enfer éternité de Satan L'enchainement logique de son repas.
C'est lorsqu'on est vieux qu'on déserte son idéal Lorsqu'on ne voit de près qu'on se sert d'un modèle, La vieillesse doute de nos pères L'éternité, leur alma mater.
C'est lorsqu'on est jeune qu'on veut tout savoir Lorsqu'on est vieux qu'on vit en désespoir ; Le temps presse, l'heure se hâte, être vieux, n'être qu'une veille vérité Le temps presse et ne revient qu'en souvenir.