L’encre noire dégoutte de mes doigts Avec toujours cette fragrance amère Des potions de menteurs sans foi pour toi. Prétentieuse pharmacie de grand-mère,
L’écriture retient si mal les larmes Eperdues aux bords de mes précipices Et, imbécile figé par un charme, J’attends sans maudire qu’on en finisse
De cette vie qui pipe tant les cartes En distribuant à l’éphémère hasard Les belles années des amours qui jartent En raillant d’un tour joué aux dés du bar
Du bar des rêves inconsistants et mièvres Des dés des désespérances faciles Du bar des mots fous criés sur tes lèvres Du bar des mots doux de l’encre imbécile
Tout s’éloigne en absences sans couleurs Enveloppes vides papiers fétides Os, muscles et viscères : tas de riens Poésie : mon cul !