Qui ne ressent jamais l’appel des éléments, A cette lecture perdra je crains son temps, Car c’est la sensation sourde d’être vivant Que je veux partager avec vous plus avant.
Chose qui aujourd’hui j'en suis persuadé, Nous vient du fond des temps, souvenirs évadés, Quand notre espèce avait beaucoup moins d’envergure, Et que l’Homme faisait corps avec la Nature.
Ce sentir "être" qui d’un seul coup nous enivre, Tous nos sens saturés par l’envie de survivre Au milieu du déclenchement des éléments :
Le ciel noir, annonciateur de grande tempête. Puis le vent d’orage, qui à hurler s’entête. La foudre, enfin, qui déferle en lourds roulements !