Il règne en maître sur cette immense vallée, Alors qu’un plus jeune un jour s’était installé, Juste en face, tout fringant, sur l’autre versant, Prêt à fondre sur l’ancien en le renversant.
Son corps lourdement marqué des traces de luttes Qu’il mena pour résister du haut de sa butte, Aujourd’hui il incarne encore la puissance, Quand l’autre est converti en idéal d’aisance.
En ce lieu que les hommes ont jadis nivelé, Personne ne conteste plus le patriarche Qui, solitaire au milieu d’une forêt d’arches,
Dresse encore sa masse sombre et crénelée. Bien sûr, face à son rival il n’est que vestiges, Mais il n’en a que davantage de prestige.