La vie est une attente fiévreuse, angoissée, De la fin d’une besogne très monotone. Coupable, je lirais dans les pages froissées, Livre que chacun lira après son automne.
Pourquoi t’acharnes-tu, mon cœur, dans ta bêtise ? C’est un long fleuve où des frégates s’entrechoquent, Et dans la poudre et la fumée noire, Sottise Rit fort de toi, mon cœur, et de ton soliloque.
Nous irons, ensemble, à travers les océans, Les tourbillons, Moby Dick, les krakens géants, Les chants voluptueux des charmeuses sirènes.
Faites, chers amis, réjouissez-vous, soyez bons, Vagabonds, Bourbons, vous finirez moribonds, Sur les guillotines ou au milieu des arènes.